Le film Ballerina parvient mieux gérer un aspect spécifique du personnage de John Wick, notamment la peur qu'il inspire en tant que Baba Yaga, par rapport aux suites de la saga originale. Ce détail, essentiel l'atmosphère du premier film, est brillamment remis en avant.
Bien que Ballerina soit un spin-off, il réussit capturer un élément clé qui s'est estompé dans les suites. Il s'agit de la terreur que le nom de John Wick, le "Baba Yaga", inspire aux autres assassins.
Dans le premier John Wick, l'annonce du retour du Baba Yaga suscitait une crainte palpable. Les criminels redoutaient sa vengeance. Cet aspect s'est progressivement dilué dans les films suivants, où les adversaires semblaient moins intimidés par sa réputation.
Le Baba Yaga : Une menace oubliée dans les suites de John Wick
Les suites de John Wick, bien que spectaculaires en termes d'action, ont quelque peu négligé l'aura de terreur qui entourait le personnage. Les assassins, même conscients de sa dangerosité, l'affrontaient avec une audace qui contrastait avec la peur visible dans le premier film.
Pourquoi cette différence? Peut-être la prime sur sa tête a-t-elle encouragé certains prendre des risques. Cependant, l'impact psychologique de sa réputation semblait amoindri.
Est-ce que les scénaristes ont oublié l'importance de cet élément? Ont-ils privilégié l'action au détriment de la psychologie des personnages?
Ballerina : Un retour aux sources en matière de peur
Heureusement, Ballerina corrige ce tir. Dans ce film, les membres du Culte, en entendant parler de la présence de John Wick, sont visiblement effrayés. Cette réaction rappelle l'ambiance du premier film et renforce l'impact du personnage.
Une scène en particulier illustre cela : un membre du Culte, avant de mourir, s'exclame : "C'est du suicide, c'est ce put*** de John Wick !". Cette phrase souligne la terreur qu'il inspire et la certitude d'une mort certaine.
Même le Chancelier, le chef du Culte, panique l'idée de le croiser et s'enfuit. Cette réaction contraste avec son attitude initiale et démontre l'influence de la réputation du Baba Yaga.
Ce retour la source permet de mieux comprendre l'impact de John Wick sur l'univers qui l'entoure et de renforcer la crédibilité de ses actions.
Pourquoi cette peur est-elle importante?
La peur qu'inspire John Wick n'est pas qu'un simple détail esthétique. Elle contribue construire son personnage et justifier ses actions. Elle crée une tension narrative et rend ses victoires encore plus impressionnantes.
En négligeant cet aspect, les suites ont, en quelque sorte, affaibli le personnage. Ballerina, en le remettant au centre de l'attention, lui redonne sa profondeur et sa complexité.
Ainsi, même si Ballerina n'est pas le film le mieux noté de la franchise, il mérite d'être salué pour avoir su raviver la flamme du Baba Yaga et rappeler tous pourquoi John Wick est une légende.
En conclusion, Ballerina a su reconnaître et exploiter un élément essentiel de l'univers John Wick, rendant hommage au premier film et rappelant quel point le Baba Yaga est craint. Ce détail contribue grandement la réussite du spin-off et la profondeur du personnage de John Wick.
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